Expositions

Frontières

Du 4 au 6 octobre
à Sciences Po Lille, dans le cadre de Lille 3000
Exposition collective

Racines

Du 17 septembre au 25 octobre
à la Post Flamand galery à Dalian (Chine)
Exposition individuelle

Narration sur latitude

Du 17 août au 7 spetembre 2019
à la Galerie Baohe à Dalian (Chine)
Exposition collective.

Des Mauvaises Herbes

Du 25 avril au 6 mai 2019
à la Galerie Commune, Tourcoing
Exposition collective

100% APV

du 29 mars au 4 avril 2019
Galerie Commune et Galerie 36 Bis
Exposition collective

Art Up 2019

Du 27 février au 3 mars 2019
Lille Grand Palais
Exposition collective

Love Bites

O amor pode ser tomado, roubado, trocado ou vendido? Convidada pelo museu Louvre-Lens para responder à exposição «Amour» de 27 de agosto de 2018 a 21 de janeiro de 2019, Renata ficou marcada pela escolha de algumas obras. Seja Cassandra implorando a vingança de Minerva contra Ajax, Júpiter e Ganimedes ou mesmo a Odalisca, o corpo, e em particular o da mulher, apareceu em filigrana como um «pedaço de amor», um bem que se poderia ser apropriado e consumido.
Foi então esse processo para a produção deste trabalho, questionar essa mercantilização do corpo feminino. A performance «Love Bites» que coloca à venda pedaços de amor na forma de pequenas vaginas esculpidas em bombons. O preço ? Um pedaço do outro. Um pedaço da artista em troca de um pedaço do público. Corpo contra corpo.
Essa referência direta à prostituição estimula o espectador a se engajar nessa mercantilização do corpo, a se perceber como um objeto, que pode ser tracado, cortado, fragmentado.Trata-se de forçar o espectador a enfrentar esse tabu em nossas sociedades, essa realidade oculta e ignorada na França. Mas também para ir além dos limites do bom pensamento e da opinião simplista. Porque, sem perceber, o participante dessa performance caminha para o outro lado do espelho. De consumidor, ele se torna vendedor

Frontière intime

« Une frontière n'est pas une simple limite, c'est un espace d'échange, de communication, d'interface ». Installée en France depuis un peu plus d'un an, l'artiste brésilienne Renata Andrade sait de quoi elle parle lorsqu'elle se penche sur le concept de frontière. Un pied de chaque côté de l'Atlantique, elle a accepté, le temps d'un week-end, de s'installer à Saint-Jean-Trolimon, à la limite de ses deux mondes, pour y présenter son univers interculturel. Parmi ses thèmes de prédilections, le passage du temps, le vieillissement, les relations... Depuis plusieurs années, l'artiste développe ainsi le concept artistique des « femmes-arbres »

Outre des gravures et des sculptures, l'artiste se distingue par un mode d'expression spécifique : la performance. A la frontière de l'art et du spectacle, les performances sont des « œuvres d'art vivantes » comme elle les définit elle-même.Lors de ce Week-end brésilien, l'artiste réalisera une performance originale intitulée « Interface » « J'ai envie de créer une communication avec le public à travers mon moyen d'expression, l'argile, explique Renata Andrade. Lorsque je suis venue préparer l'exposition, j'ai senti que les personnes s'interrogeaient sur ce que j'avais en commun avec le Pays Bigouden. Cette performance, sous forme d'un dialogue sculptural avec le public, sera un moyen d'échanger avec le habitants du territoire, de partager une partie de mon expérience et, peut-être, de recevoir leur expérience en échange. »Enfin, plusieurs vidéos réalisées lors de performances réalisées par l'artiste lors d'autres événements seront projetées dans la salle d'exposition et permettront aux visiteurs de mieux découvrir l'univers artistiques de cette artiste sensible et originale.

Temps Incontinu

Exposition de Renata Andrade
Participation de Andrex Almeida
Scénographie de Emilie Delanne
Réalisation Maracujá

Que se passe-t-il quand le temps ne passe pas ?

Le temps n'est pas un long fleuve tranquille, les heures ne suivent pas leur cours. Parfois il s'accélère, parfois il ralentit et parfois il s'arrête. Le temps d'un baiser, le temps d'une inattention, le temps de mourir. C'est ce défi d'un temps incontinu, d'un temps ilinéaire que l'artiste Renata Andrade a choisi comme thème pour cette nouvelle exposition. Le temps, les temps... Ceux qui passent, ceux qui reviennent, ceux qui changent et ceux qui sont durs. Le temps est venu, lui a-t-on dit. Mais par où s'est-il infiltré ? Dans cette exposition, l'artiste brésilienne joue avec ces concepts d'intemporalité...Fortement inspirée par la pensée de Bachelard, l'artiste interroge aussi la permanence, la fixité de l’œuvre artistique. Une année exactement après le décès de son mentor, Walter Portella, elle invite le grand acteur et metteur en scène de São Paulo à remonter le temps par les gestes et par la pensée. Il est invité à s'installer ainsi sur les murs de la salle d'exposition aux côtés de l'actrice rayonnante de jeunesse. Gaston Bachelard nous parle d'un « temps pensé plus aérien, plus libre, plus facilement rompu et repris ». Un temps décousu en somme. Et quoi de mieux que la vidéo pour interroger cette nature irrationnelle. Dans une nouvelle production originale, Renata Andrade manipule les codes temporels en soumettant son visage aux affres du temps, maltraitant années, minutes et secondes. La trace du passage, la marque laissée s'invite aussi à travers une installation en lien avec sa performance. Les objets abandonnés en position d'utilisation témoignant de l'action passée. Et si cette permanence du souvenir était le véritable voyage temporel, et si notre intellect pouvait déjà tordre le cou du temps, et si nous étions tous des voyageurs du futur ?

 

 

Sève - métamorphoses féminines

Bourgeonner, se développer, fleurir, donner des fruits et sécher... De la graine à la feuille, la vie est un chemin universel qui coule dans les veines de chaque être vivant. Comme le papillon, les hommes et les femmes évoluent et se métamorphosent durant leur vie. Personne n'échappe au passage du temps. ni les fleurs, ni les humains. 

C'est dans cette fontaine de jouvence universelle que l'artiste Renata Andrade a plongé pour produire cette exposition, extrayant de son expérience de vie les éléments à la base de ses créations. Le miroir dans lequel elle s'observe la montre vieillissante, résistant à l'imparable, rêvant d'un paradis utopique.

A l'autre extrémité de ce parcours de vie, le mentor de l'artiste, l'acteur et metteur en scène Walter Portella, incarne le double antithétique de la jeune femme. Incarnation du masculin, de la vieillesse, il devient l'homme-arbre à la peau d'écorce. 

Entre ces deux points extrêmes, Renata développe sa poétique autour d'une vie emprisonnée par nos racines et notre quête de lumière. Tout comme l'arbre qui garde à tout jamais les marques de cœurs gravés dans son écorce, nous sommes constitués de cycles, de rencontres, de discussions qui constituent nos vies. 

L'installation et la performance "Métamorphose", composée de branche d'un cerisier de Cayenne que l'artiste elle-même a planté quand elle avait cinq ans, constitue une synthèse des idées de Renata : "L'immuabilité du passé crée l'inéluctabilité du futur". 

Métamorphoses

Exposition individuelle Galerie Terto à São Paulo. 

Commissaire d'exposition : Alexandre Bernardo 

" Il est véritable intéressant de voir comment un vocable désigne parfois avec tant de précision deux choses tellement distinctes. Notamment dans le cas de ce mot : "métamorphoses", qui n'est pas seulement parfaitement adapté à cette exposition - dont nous parlerons plus loin - mais aussi met en mot la jeune artiste Renata qui s'est formée, encore bien jeune, dans les arts scéniques, et a réalisé, au côté de son grand mentor Walter Portella, d’innombrables créations théâtrales. Cette collaboration avec Portella a eu une importance énorme pour le développement de la jeune femme, qui y a fait croître ses racines artistiques. 

Mais, elle n'a pas tardé à manifester son besoin intime de changements et a trouvé dans les arts visuels, un univers tout neuf pour s'épanouir. Non pas qu'elle y abandonnerait ses racines - qui justement sont un des thèmes fondamentaux de sa poésie - mais en étudiant les arts visuels une nouvelle possibilité d'expression l'a rapidement captivée, la poussant à accorder une grande partie de son attention pour la xylogravure et plus encore à la sculpture. Deux modalités artistiques qui composent justement cette phase de production ici exposée et intitulée : "Métamorphose". 

Ebullition

Exposition collective 2012, Casa Hebraica - São Paulo